Guide complet des étapes de l'import-export en Côte d’ivoire

Lorsque nous nous sommes lancés en tant qu’entreprise dans le transit maritime et aérien à Abidjan, notre but était d’aider, d’orienter et de faciliter les entreprises dans leur démarche et pourquoi pas aussi des particuliers. Nous pensons être là pour vous décharger de toutes les tracasseries liées au stress dans l’import-export.

Voici ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans l’importation et l’exportation de marchandise en Côte d’ivoire

1. Recherche et sélection du marché cible

Menez une recherche approfondie sur le marché, les réglementations locales, les barrières commerciales et les exigences douanières en Côte d’ivoire.

2. Établissement des partenariats

Votre réussite reposera certainement sur des partenariats solides. Trouvez de bons fournisseurs et un bon transitaire sera un excellent départ pour vous, vous y gagnerez en temps, en argent et en productivité.

3. Gestion des documents et des réglementations

Nous y voilà, vous avez trouvé votre marché cible et identifié vos fournisseurs ainsi que votre transitaire à Abidjan. Admettons que vous vous êtes déjà occupé du transport de vos marchandises dans des conteneurs maritimes. Super, vous êtes maintenant à l’étape de procéder à la règlementation de vos marchandises dans l’un des différents ports d’arrivée en Côte d’ivoire.

Alors voici ce qui vous sera demandé à cette étape :

          – L’ordre de transit

          – Le connaissement maritime (BL)

          – la facture fournisseur

          – la facture fret

          – la liste de colisage

          – l’assurance

          – Le certificat d’origine

          – Les licences d’importation/exportation

          – Le Bordereau de Suivi des Cargaisons (BSC)

          – La déclaration en douane

Certains produits peuvent nécessiter des documents supplémentaires tels que certificats phytosanitaires, certificats sanitaires, licences spéciales, etc.

Ce que vous devez savoir sur les droits de douanes en Côte d’Ivoire

La première catégorie ; la catégorie 0, concerne les biens sociaux essentiels (médicaments, livres, etc.), avec un droit de douane fixé à 0%. La seconde, la catégorie 1, concerne les biens de première nécessité, les matières premières de base, les biens d’équipement, les intrants spécifiques. Elle est taxée à 5% de droit de douane. La catégorie 2 est le groupe des produits intermédiaires. Le droit de douane est de 10%. Pour la catégorie 3, le taux de droit de douane est de 20%. Il s’agit des produits de consommation finale (véhicules, téléviseur, etc.). La cinquième qui est la catégorie 4, concerne les produits stratégiques ou spécifiques pour le développement économique. Il est à 35% de droit de douane.

Il y a également la Redevance Statistique (RS) qui est à 1% quel que soit le produit, ainsi que les deux prélèvements communautaires. Il s’agit notamment, du Prélèvement de l’UEMOA appelé le Prélèvement communautaire de solidarité (PCS) à 0,8%, le Prélèvement communautaire de la CEDEAO (PCC) qui est à 0,5%. Il y a aussi le Prélèvement de l’Union africaine (PUA) qui est à 0,2%.

Source : https://www.gouv.ci/_actualite-article.php?recordID=13120

Vous devez tout planifier afin de ne pas avoir la malchance de voir vos articles soumis à la vente aux enchères de la douane ivoirienne.

Merci d’avoir lu cet article, des questions ou autres ? Explorez notre site web (https://oceanafricalogistics.com/) pour en savoir plus sur nous et pourquoi pas nous contacter pour discuter de votre projet. Ça vous tente ?  Let’s go